Niklas Kvarforth réalise désormais une chronique dans Metallian magazine, rassurez-vous, son 1er papier n'est pas à propos de comment bien se servir d'un couteau dans une baignoire, non non (pas encore lol).
Il aborde le sujet du téléchargement, sujet sensibles pour les artistes, qui comptent sur les ventes pour (un peu) en vivre, voir leur œuvre faire un chiffre de vente, être reconnu...
Niklas aborde un souci que nous pauvre consommateur nous n'avons pas encore compris : le temps du studio pour enregistrer le disque ou le budget consacré à sa production diminue de plus en plus, qui selon lui, démoralise les groupes, on l'imagine.
A propos du téléchargement, vous allez me dire que c'est tentant et que les maisons de disques s'en mettent assez dans leurs poches...Et que vous allez continuez à le faire...Seulement voila, il m'est arrivé à télécharger mais à de nombreuses reprises j'ai été bien déçu du résultat que je me suis rabattu sur l'hypermarché le plus proche (autre point que je vais aborder par la suite)
Déçu du résultat, car la qualité n'est PAS au rendez-vous : Faible qualité du mp3 (pour réduire la taille du fichier) des « couics » intempestifs et autres coupures (à ce moment on se pose la question si le type a fait la copie à la hache ou quoi ?) sans parler du message « vous écoutez le disque promo de untel » en anglais au milieu de chaque morceau...Bref, vous pouvez vraiment tomber sur des copies d'albums massacrés.
Bien sur, je peux comprendre l'impatience du fan qui attend le nouveau disque et qui attend avec impatience la moindre nouvelle et qui veut entendre avant tout le monde le disque. On en est tous là.
J'ai compris qu' avoir le disque dans les mains limite les déceptions, il peut arriver que l'on soit déçus de l'œuvre mais au moins on n'est pas déçus de la qualité du son. A ce propos, imaginez la réaction du fan de Metallica après l'achat de Load en 96 pensant avoir un Black Album II....
Faut que je parle des hypermarchés et de leur rayon consacré au hard-rock/heavy-metal, et j'ai bien peur que l'une de origines du téléchargement s'y trouve, bien sur, il y a le souci du prix, mais à mon avis le vrai souci est dans ce que cet hypermarché nous propose...
Et c'est bien maigre par moments...Vaut mieux dans ce cas habiter pas loin d'une Fnac ou d'un Virgin. Faudrait que le responsable du rayon disque comprenne que le hard-rock et le metal ne s'arrête pas à Ac/dc, Pleymo, Korn, les derniers Metallica et Iron Maiden....C'est génial quand vous les avez déjà chez soi hein !? Le manque de choix et de diversité pose problème par moment.
Par exemple , nous dans les Ardennes il n'y a pas de Fnac ou de Virgin, ils ont surement eu peur d'ouvrir un magasin aux fonds de nos forêts épaisses j'imagine...
Ainsi la tentation du téléchargement est grande.
Niklas évoque son habitude de se rendre à un magasin (Sound Pollution) dans les années 90 pour y dénicher les derniers albums de Black metal comme ceux de Thorns ou Vinterland, allez donc les trouver ceux-là, déjà que les petits disquaires en dehors la grande distribution se font rare de chez rare...
On peut comprendre sa joie lorsqu'il se rendait à cet endroit, c'était la même chose pour moi quand j'ai trouvé il y a quelques années Reign in Blood, South of Heaven, Seasons in the Abyss, Undisputed Attitude et Christ Illusions en mid price, vous vous dites que vous avez gagné votre journée.
Je suis fan du support physique, je trouve que le visuel du cd doit accompagner la musique, cela lui donne une âme en quelque sorte, que le côté numérique ne lui donne pas, surement à cause de son aspect « virtuel ». Les maisons de disques ont parfois de bonne idées pour relancer le support physique comme de proposer un dvd bonus montrant le making-off de l'album (par contre, si vous pouviez proposer un sous titrage en français svp merci !)
On attend la suite de la chronique de Niklas dans le prochain numéro.
Dayofdoom qui remercie la terre entière de lui fournir matière pour composer ce blog.
dyscontreun, Posté le mardi 26 mars 2013 18:00
S'ouvrir les veines dans une baignoire permet de ne pas se rater d'une part, et de respecter la personne qui passera dans la maison, qui n'a pas nécessairement envie de retrouer une énorme flaque d sang sur les murs.
Non ils se disent seulement que la technologie n'a pas encore pu se diffuser sur tout le territoire Français (en dehors de Paris) et donc que personne n'a le matériel nécessaire pour écouter de la musique, donc qu'ils seraient sur de faire faillite en s'installant là-bas.