
Pour continuer sur la lancée de l'article précédent sur les dissections dans les établissements scolaires, ce genre de pratique faite par l'être humain ressemble aux sacrifices réalisés depuis la nuit des temps.
Le SACRIFICE : n. m. (lat. sacrificium = sacrifice). Offrande au divin, en rite cérémonial, à Dieu ou aux divinités de ce qui nous est le plus précieux : notre vie, notre bétail, notre nourriture. Efforts volontairement produits, peine volontairement acceptée dans un dessein d'intercession ou d'expiation généralement religieux.
On n'arrête pas de vous le dire depuis...longtemps, il n'y as pas de Dieu, non, il n'est pas mort, car dans ce cas il aurait fallu qu'il fut, or... donc rien à attendre de ce côté ci.
Dans ce contexte, la notion de "sacrifier" quelque souris dans des lieux voulant être laïque est amusant...
Le sacrifice est un symbole du renoncement aux liens terrestres par amour de l'esprit ou de la divinité. Il est lié à une idée d'échange au niveau de l'énergie créatrice ou de l'énergie spirituelle. Dans l'Ancien Testament, le sacrifice symbolise la reconnaissance par l'homme de la suprématie divine. Pour les Grecs, il est symbole de purification, d'expiation, d'apaisement, d'imploration propitiatoire. Aussi, célèbre-t-il d'abord une victoire intérieure.
d'accord, rien n'est permanent, naissance puis vie puis mort...
Dans l'ancienne Rome, le sacrifice était une pratique rituelle courante. On sacrifiait en grande pompe (sacrifices d'État) ou sacrifice privées. Le sacrifice est toujours un « Transfert ». Un transfert d'une valeur temporelle à une entités spirituelle. Cette « valeur » temporelle peut être un animal, des objets de valeurs ou même des humains. La « valeur » de le victime temporelle sera toujours proportionnelle à la hiérarchie de « entités », en occurrence les ou les dieux que l'on veut rendre favorable.
Tout sacrifice devait, dans la Rome ancienne, être « agréer » par la lecture interprétative de l'extipicine. (Lecture divinatoire des entrailles) d'un l'animal sacrifiée. Cet agrément n'était pas automatique. Par la négative, tout le processus pré-sacrifiel devait recommencer.
Autrement dit, on peut y voir ce que l'on veut...
La souffrance physique ou morale, qu'elle soit temporaire (une maladie, un malheur, une ascèse) ou définitive par la mort et sa transformation biologique et psychique, d'un être, d'un animal ou d'une chose ; est dans son essence, un enrichissement, une « épuration » ontologique (ontos = être logos = parole = science) sur le chemin de la perfectibilité de l'homme. (Sacrifice, Mortifications = les Martyres, les Calvaires, les Ascètes et l'Ascétisme).
Vive l'équilibre, éviter à tout prix les extrêmes, ils ne mènent nulle part...
Les moines tibétains réalisent des méditations devant des cadavres, afin de prendre conscience de l'impermanence, mais devenir moine bouddhiste est un choix. Et aucun être n'y est sacrifié, la vie est plus importante et le respect de chaque vie mise en valeur.
Après réflexion, avoir des dissections, sacrifices, persécutions et peines n'a rien de surprenant dans notre société issu et bâti sur le catholicisme (il suffit de voir une statue de jésus crucifié dans une église).
stewievscartman, Posté le jeudi 26 juillet 2012 06:08
Couper des animaux en morceaux ? Beurk !!!!