A la fin du xixe siècle, Friedrich Nietzsche décrit l'accélération de l'histoire avec les déséquilibres qui s'accentuent, ces déséquilibres tendant à être compensés par la tyrannie anonyme des institutions, tyrannie elle même génératrice de "stress". Pour lui, la notion de nihilisme recèle un paradoxe intéressant. Il décrit deux formes de nihilisme :
un nihilisme passif : « Nihiliste est l'homme qui juge que le monde tel qu'il est ne devrait pas être, et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. De ce fait, l'existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n'a aucun sens : de ce fait le pathos du « en vain » est le pathos nihiliste — et une inconséquence du nihiliste. »2 Ce nihilisme passif peut être "très approximativement", rapproché de la doctrine de Schopenhauer, qui influença grandement la pensée du philosophe.
Intéressant non ? en effet, qui n'a jamais dit de nos jours que cette société ne va pas, que cela ne devrait pas être ....?
A peu près tous je pense ! Nietzsche en parle déjà à son époque, à la fin du 19e siècle !
Le nihilisme passif partie intégrante de l'être humain ?
(Je veux dire peut-être que le nihilisme passif fait partie de notre nature....)
un nihilisme actif, lorsque les croyances s'effondrent du fait qu'elles soient dépassées.
C'est ce qui se passe, non ? le christianisme en France et en Europe recule, et parait dépassé, donc logiquement, la question que l'on pourrait poser est :
Et si une religion neuve (car méconnue) apparait et introduite dans nos contrées, a t'elle de bonne chances de trouver de l'écho ?
Mais le hic est que la réponse est non, voyez l'Islam, qui souffre de beaucoup d'à priori de nos jours. (précisons tout de suite que je veux parler de L'Islam "modéré", pas celui des extrémistes, ni des terroristes)
L'homme moderne européen ne veut pas (plus) s'incliner, se prosterner devant un livre ou un dieu, et encore moins respecter des interdits issus de cette religion, l'alcool par exemple.
Cet homme moderne occidental a bien tué dieu, (pour prendre sa place ?)
Est il devenu beaucoup plus nihiliste que Nietzsche l'imaginait ?
un nihilisme passif : « Nihiliste est l'homme qui juge que le monde tel qu'il est ne devrait pas être, et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. De ce fait, l'existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n'a aucun sens : de ce fait le pathos du « en vain » est le pathos nihiliste — et une inconséquence du nihiliste. »2 Ce nihilisme passif peut être "très approximativement", rapproché de la doctrine de Schopenhauer, qui influença grandement la pensée du philosophe.
Intéressant non ? en effet, qui n'a jamais dit de nos jours que cette société ne va pas, que cela ne devrait pas être ....?
A peu près tous je pense ! Nietzsche en parle déjà à son époque, à la fin du 19e siècle !
Le nihilisme passif partie intégrante de l'être humain ?
(Je veux dire peut-être que le nihilisme passif fait partie de notre nature....)
un nihilisme actif, lorsque les croyances s'effondrent du fait qu'elles soient dépassées.
C'est ce qui se passe, non ? le christianisme en France et en Europe recule, et parait dépassé, donc logiquement, la question que l'on pourrait poser est :
Et si une religion neuve (car méconnue) apparait et introduite dans nos contrées, a t'elle de bonne chances de trouver de l'écho ?
Mais le hic est que la réponse est non, voyez l'Islam, qui souffre de beaucoup d'à priori de nos jours. (précisons tout de suite que je veux parler de L'Islam "modéré", pas celui des extrémistes, ni des terroristes)
L'homme moderne européen ne veut pas (plus) s'incliner, se prosterner devant un livre ou un dieu, et encore moins respecter des interdits issus de cette religion, l'alcool par exemple.
Cet homme moderne occidental a bien tué dieu, (pour prendre sa place ?)
Est il devenu beaucoup plus nihiliste que Nietzsche l'imaginait ?