
"-Moody, 3 mois, vous exercez dans l'honorable profession de mascotte, vos parents sont issus de l'Ile de Pâques, plus précisément vous êtes un Moaï, vous refusez la vie actuelle et la société telle qu'elle est, vous voulez manifester toute la journée, je vous cite "foutre le merdier", menacer de tout péter, on a pas eu le choix que de vous enfermer dans un placard où vous vivez actuellement.....Moody, vous souffrez.
-Et comment ! tête de playmobile !
-Un autre aspect de votre pathologie est que vous êtes victime de boulimie...
-NON ! NON ! pas boulimie ! je souffre de gloutonnerie ! *******
-Vous pouvez dans votre souffrance vous goinfrer de 20 kg de chips et de glaces par jour, comment en êtes vous arrivé là ?
-***** ! Demandez à Dayofdoom ouais ! j'en peux plus du zazen et de l'introspection !
-On sent bien votre révolte...
-Nan nan tu sens rien du tout, tu ne m'a pas encore vu en mode révolution mon pote ! je vais te faire manger tes fiches !
-Quelqu'un m'a confié anonymement qu'à l'instar des gilets jaunes vous voulez créer un mouvement sur le même modèle ou euh profiter que contester à tout va, la tendance du moment de la révolte...
-J'avoue : Pendant que Dayofdoom méditait (il faisait semblant et dormait en fait ce con) j'en profitais pour regarder les gj à la télé, il m'interdisait les images violentes, moi je trouvais ça joli. J'avais des étoiles plein les yeux.
-Donc il y a bien un désir réel de "tout péter", c'est précisément ce qui...
-Ouais je vais commencer par mettre mes pieds sur ton bureau, apporte moi un paquet de chips, des glaces, mets de la musique, à fond, fais un feu de joie de tout tes dossiers et classeurs, on va faire du petit bois de tout des meubles allez !
-Moody, non, vous oubliez quelque chose !
-...... ? ah bon ? Je sais: Des cacahuètes ?
-Non
-Euh.....Du pop corn, je suis pas fan mais bon..
-Non plus non
-.........Aaaaah mais oui je suis bête ! On va faire une manif monstre là dans la rue à côté !
-NON ! NON ! NON ! Tu va retourner vite fait dans ton placard obscur d'où tu viens ! Lâche-moi ! On va avoir la paix !"
L'exception qui confirme la règle.
