
Désert, mon ami, tu parais inutile, vide et mortel, sans intérêt. Or je sais moi pourquoi il faut te traverser. C'est perdu dans l'immensité dénué de tout et de tous que l'on saisit la véritable valeur de chaque chose, du ridicule de l'attachement et de la possession....Où on rit des personnes éternellement insatisfaites se battant désespérément pour obtenir davantage....
Jésus a passé quarante jours chez toi, avant de commencer sa mission il s'est isolé nulle part ailleurs, que la société de l'époque et ses tourments dans les régions fertiles ont du le surprendre par la suite... Il a voulu par la suite faire évoluer les choses dans le monde...
Vois-tu, cher désert, je saisis la raison pour laquelle des personnes vivent coupé du monde comme des moines, je vois ce qu'ils voient, je ressens ce qu'ils ressentent, une vue différente.
C'est à travers l'isolement et le dénuement que l'on appréhende le mieux la chance ou la bénédiction de t'avoir traversé, de t'avoir connu.
Aucune chance de regretter, de passer à côté d'une vie remplie de bonheur, dignité, de reconnaissance sociale, sans parler des biens matériels !
Dayofdoom qui remercie la terre entière de lui fournir matière pour composer ce blog.