
Sujet que connaissent bien ceux ayant une religion ou une philosophie, non pas s'il y a quelque chose après, mais comment l'aborder, dans quels conditions, Est ce que tout a été mis en oeuvre dans ce bas monde en vue de la "pesée des âmes" (Photo ci-dessus) Nous verrons que se draper dans la religion hypocritement est un leurre et que l'approche selon les individus n'est pas la même, différents groupes de personnes ayant leurs visions toute personnelle de cet aspect.
D'abord voyons les péchés capitaux selon la religion catholique: Acédie (ou paresse spirituelle), Avarice, Colère, Envie, Gourmandise, Luxure, Orgueil. Et si on est croyant (L'article va aborder le sujet comme si on l'est..)on redoute d'en commettre un, que faire etc...Et selon le thème abordé par le clergé, les conséquences sont néfastes pour soi en cas de faux pas. C'est quelque chose qui est bien entrer dans l'inconscient, dans notre culture, on y attache plus ou moins d'importance bien sur. Sauf que...Les dernières révélations épouvantables depuis des années concernant les prêtes pédophiles, le silence, les crimes, les souffrances ont amenés leurs lots de questions, de remises en questions (que chez les fidèles...?) ainsi que des excuses, des procès, une sale image etc. Mais au milieu de tout cela, il y a un sujet jamais abordé, pourtant central !
-Les prêtes pédophiles avaient-ils plus peur de la justice des hommes que celle de dieu?
Ce qui expliquerait (en partie) le silence obstiné pendant des années...Ce qui n'explique pas comment ces prêtres ont pu faire fi de la sentence divine, et en récidivant(!), le jugement de dieu, l'avenir de l'âme, le salut étant en quelque sorte leurs fond de commerce si l'on peut dire...Les questions qui en découlent sont terribles:
Ces prêtres criminels sentent-ils immunisés du fait de leurs fonctions ou habit ? N'ont-ils au fond d'eux aucune foi dans leurs sermons ou dans l'existence de dieu, du paradis ou de l'enfer ? Pensent-ils réellement s'en sortir ou se laver de leurs crimes avant de comparaître devant dieu en multipliant confessions, prières ou repentances ? Plus consternant encore, se sentent-ils victimes et non bourreaux, estimant que le malheureux enfant les a provoqués ??!!! Il y a eu quelques légères insinuations insupportables de quelques membres du clergé il y a quelques mois...L'être humain pris en faute peut sortir des justifications abominables, encore et toujours la condition humaine, où on peut vite passer du magnifique à l'abominable...
je me fiche de ce qu'il adviendra outre tombe de l'âme de ces prêtres pédophiles soyons clair ! Mais leurs attitudes vis à vis de leurs prêches, foi, ce qu'il représente interroge. Et on comprend la raison qui fait que ce point ne soit jamais abordé ! Et le jugement de dieu sur vous mon père ? Qu'en faites-vous ? Malaise. Bref, ces prêtres pédophiles semblent s'en moquer...
Cet article n'est pas là pour dézinguer la religion catholique, car elle n'est pas la celle touchée par des crimes. Cet article est là pour amener une réflexion. Le Bouddhisme par exemple, connait des drames, particulièrement en Birmanie ces dernières années..Les moines bouddhistes (pas tous) impliqués dans les persécutions visant les Rohingyas. Là aussi, la religion (bouddhiste)est visée (comment peut-il en être autrement ?) et le monde s'interroge. Il y a le contexte, les différents entre ethnies (ou tribus) sur le plan local (qui ne justifient jamais toute formes de violence) qui est dans l'inconscient du Birman. Mais à ce moment précis, le moine Bouddhiste agissant dans ce contexte éduqué dans le contexte de différents entre ethnies, fait une erreur et est toujours piégé dans le schéma (ou système) de la vie de tout les jours. Car bien qu'il soit devenu moine, prononcé des v½ux, renoncé à la vie de tout les jours comme nous la connaissons (métro boulot dodo, vie de couple etc hé oui)il agit comme si il en faisait partie !!! On l'oublie mais l'entrée en religion est une renonciation du monde, de la société, de ses schémas, de ses conditionnements et des ses codes. Il est pas possible d'amener des passions, rivalités issus de la société (de l'extérieur)au sein d'un monastère ou d'une communauté religieuse après avoir prononcé des v½ux. Et pourtant.
Et il y a autre chose, ces moines coupables de persécutions et de souffrances envers les autres doivent s'estimer responsables uniquement d'avoir fait le mal nécessaire (qui est un concept casse gueule et horrible) pour sauver leur foi et patrimoine selon eux....Tout en piétinant la foi Bouddhiste de paix, de ne pas créer de souffrances et que la victoire d'aujourd'hui amène la défaire de demain...On constate que ces moines persécuteurs subiront tôt ou tard les conséquences de leurs actes, dans cette vie ou dans une autre, et qu'ils le savent. Oui ils le savent, c'est le problème, le problème du mal nécessaire va bien plus loin qu'on ne l'imagine :
Ces moines savaient juste avant de commettre des persécutions ce qui leur tombera dessus un jour ou l'autre, et je n'ose pas utiliser le mot "sacrifice", quel mot utiliser d'ailleurs ? Oubli de soi ? Sujet très sensible, ceux qui les ont dirigés ou persuadés d'agir ainsi via cette idée ou état mental sont tout aussi criminel ou sinon plus que les persécuteurs sur le terrain.
Comment se sauver ? Où se situe l'interprétation du bien et du mal dans la nature humaine ?
Dois t'on absolument chercher à atteindre le paradis via des texte ou devenons plutôt chercher à s'affranchir du conditionnement et schéma de notre société ?
L'exception qui confirme la règle.
