
Pour en revenir au fait divers, je n'ose pas utiliser le verbe "inspirer" via les discours etc...Faut pas se leurrer, c'est important, il y aura toujours une opposition quelconque. Après elle peut avoir plusieurs formes, intelligentes responsables ou pas. Tout comme il y aura des visions de la vie différente pour chacun(e)s d'entre nous.
Ce qui complique la chose, qu'allez-vous retenir de ce blog ? Que je déteste et cherche à foutre par terre l'état comme Bakounine a pu le faire à cause de mon article parlant de lui ? C'est tout le contraire !
l'interprétation.
Ce qui nous amène à nous poser la question, comment faire pour que des têtes folles, faibles, influençables ne passent pas à l'acte en ayant tout assimilé de travers ? J'en reviens à la vision "anarchique" de Bakounine, c'est à dire liberté totale après avoir balayé le système et les institutions tout en imaginant selon lui qu'à travers la liberté nouvelle le peuple se comporterai de la meilleure façon, sans vols ni meurtres ni agressions physiques dans l'intérêt commun. Comment cela serait-il possible ? Surtout sans nouvelles institutions ni cadres que Bakounine rejetait..Sans oublier et c'est le plus important, ses appels aux "mauvaises passions" au préalable comme il le disait lui-même afin de faire chuter les institutions déjà en place...Sa vision a été bien mal comprise depuis, et mal interprété. Bakounine avait une vision du peuple presque angélique et ambiguë.
Le problème qui est sans solutions est la réaction assez imprévisible du peuple, de la société. Il y a des motifs d'espoirs: les parisiens ouvrant spontanément leurs portes la nuit du 13 Novembre aux personnes fuyant les terroristes. Ou comme le mouvement Nuit Debout.
La spontanéité de la foule.
Ce que les extrémistes n'admettent jamais et refoulent catégoriquement est cette spontanéité qu'ils ne comprennent pas. à cause de meilleurs sentiments qu'ils n'ont pas ? Ou qu'ils refoulent ? Ou bien à cause de leur "foi" dans un système totalitaire du tout contrôle ?
Ce que redoutait Bakounine est l'aspect bourgeois...C'est à dire que par peur de voir tout bouleversé, tout brisé, la grosse partie de la foule s'arrête, négocie quelques avancées et stoppe son mouvement, par peur de tout perdre, de perdre son petit confort et son petit bonheur....J'ai déjà pointé du doigt (pas tout à fait comme Bakounine) cet attachement au matérialisme qui amène beaucoup d'incompréhension et de souffrances. Et à mon avis l'attachement matériel est amplifié par rapport au 19e siècle. j'en parlais en partie dans l'article précédent. Par exemple, la réaction des gens autour de Jésus lorsqu'il dit "Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai." (Jean 2:19) ceux qui sont à fond attaché au matérialisme ne comprennent pas, ils interprètent mal. Les personnes plus portés sur la spiritualité elles réalisent.
Dayofdoom qui remercie la terre entière de lui fournir matière pour composer ce blog