
"Maître, comment sont l'enfer et le paradis ?"
Le vieux maître se contenta de sourire au jeune samouraï, sans rien répondre. Le guerrier répéta sa demande, une fois, deux fois. Rien : le maître continuait de sourire, ce qui commença à agacer l'intrépide.
Mais enfin ! allez-vous répondre à ma question, oui ou non ? explosa le samouraï. Le vieux maître, imperturbable, était toujours sourire. Le samouraï porta alors la main à son sabre pour dégainer et frapper le vieil homme.
Mais avant même que la lame fut sortie du fourreau, le vieux maître, vif comme l'éclair : déclara : " Voilà l'enfer ".
Interloqué, le samouraï rengaina immédiatement sa lame et instantanément, le vieux maître ajouta : " Voilà le paradis !
Source : http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3327&lang=fr
Ne pas répondre à la provocation sinon c'est déchaîner les enfers...On n'y pense pas mais avoir recours à la provocation n'est peut-être pas conseillé également. Aveu de faiblesse quand on fait appel à elle ? Panne d'argument ? En tout cas la provocation peut servir à pousser l'autre à la faute, à sortir de ses gonds délibérément, à agir d'une manière inhabituelle et impulsive...
Toutefois la provocation peut servir pour imposer un point de vue, une idée ou une philosophie contre vents et marées, là où d'autres ne voudraient pas voir ces mêmes idées et principes. Quoi de mieux de les afficher (et s'affirmer)sans chercher à calculer pour avoir l'approbation générale ?
Dayofdoom qui remercie la terre entière de lui fournir matière pour composer ce blog.