
Que feraient il sans ? Pas grand-chose....Définition du vice : Penchant particulier pour quelque chose (jeu, boisson, drogue, pratiques sexuelles, etc.) que la religion, la morale, la société réprouvent.
Le vice a toujours existé, il serait même devenu le fonds de commerce de celui ou ceux qui le dénonçant cherche à se mettre en valeur, s'en servant sans l'avouer comme levier...
Du coup, l'existence du vice plus ou moins forte conditionne les actions visant à moraliser la société atteint de péché. Car le jour ou utopie ou pas, le vice viendrait à disparaitre... Quel sera alors le sujet, la raison de vivre de ces moralistes et fondamentalistes ? Se retrouveront ils à n'avoir qu'à narrer comment ils ont vaincu le vice comme des vieillards radotant leurs vies ? Barbant...
C'est utopique que le vice disparaisse un jour, car aux yeux de ces types, il ne s'arrête jamais, tout et n'importe quoi peut-être prétexte au vice, on peut trouver des exemples à l'infini de cette façon...
C'est la raison pour laquelle j'ai intitulé cet article : « Le vice, fournisseur officiel des moralistes »
Avec le vice, moyen inépuisable si l'on peut dire, on peut mener bien des combats.
Il faut toutefois ne pas confondre avec le « necessary evil » où comment un certain mal serait indispensable pour aboutir à quelque chose de bien, pour améliorer la situation...Phrase au conditionnel, je ne partage pas cette idée. Le mal nécessaire est une action que l'on sait mauvaise et négative que l'on réprouve. Le vice, fournisseur officiel des moralistes, lui sert à démontrer qu'il faut changer, réformer, il est montré du doigt mais jamais utilisé en tant que tels par ceux qui le dénoncent et le manipulent, car leur vertu doit être sans tâche et pure pour que leurs paroles ait plus de poids pour leur auditoire. En aucun cas, ils ne sauraient être corrompus par le vice ou le mal.
Dayofdoom qui remercie la terre entière de lui fournir matière pour composer ce blog.