
Note : J'ai écrit cet article avant ceux concernant les événements en Birmanie et Ashin Wirathu qui à sa manière cherche à devenir une sorte de vedette, de chevalier blanc d'un Bouddhisme euh selon sa vision toute personnelle dirons-nous...
L'avantage en est que, une fois dans la peau du chevalier blanc, vous êtes intouchable ou plutôt à l'abri de toute critiques. Position confortable, celui qui oserait émettre la moindre remarque, critiques etc serait alors coupable de sacrilège et aurait de toute façon tort, et très vite on le prierait de fermer sa gu euh bouche......Comme liberté d'expression on a vu mieux.....hem
Si vous voulez en faire une arme pour arriver à vos fins disons un but politique, genre égocentrique, il y a pas mieux. Le top de la démagogie. Est-ce honnête ? Le chevalier blanc avec sa vertu en est convaincu, s'il est sincère, évidemment.
C'est à se demander pourquoi les hommes politiques ne s'en sont pas encore servis...Ah pardon, ils sont au dessus de ça, pas démago du tout (haha) et il ne faut pas oublier la ligne directrice du parti, les habitudes des discours électoraux, ainsi que les attentes de l'électorat. Faut pas tout bouleverser.
Ceci dit, ce chevalier blanc serait alors en conflit lorsqu'il affronterait la société, quelque soit ses valeurs du moment, vous avez déjà vu toute une société de personnes vertueuses ? Donc le choc est inévitable. Mais c'est un peu voulu non ? Comment fabriquerait-il et dénicherait-il son discours et ses arguments sinon ?
Comme cette société où certains sont plus vertueux que d'autres, le chevalier blanc n'a aucun mal à trouver écho à ces propos. Notez qu'on a du mal à s'entendre sur ce qui est « normal », « bien », « éthique » etc, selon les vécus, les raisons de vie, les convictions des uns et des autres.
Je veux dire qu'il est imparable que certains soit choqué par un ou des actes là ou d'autres ne le sont pas. J'en reviens au chevalier blanc qui se retrouve face aux agissements des uns et des autres, contraire à son éthique ou ses valeurs, combien cela va être difficile pour lui d'y faire face, de ne pas se faire corrompre et empoisonner....De rester le plus possible tel qu'il est. Sa vertu intacte.
C'est le revers de la médaille, l'aspect désagréable que ce personnage impose à cette personne.
On peut aisément y voir dans ce combat mené par le chevalier blanc une quête du saint graal.
L'opéra de Wagner « Parsifal » par exemple.
Pour résumer, c'est une histoire de sincérité, le chevalier blanc affronte les épreuves au péril de sa vertu et de sa vie, mais c'est bien son but, son graal qui doit obligatoirement être honnête, sinon il se mentirait à lui-même et au monde. La nécessité de la vertu absolue.
Dayofdoom qui remercie la terre entière de lui fournir matière pour composer ce blog.